Renouveau [kaiji yu]

Je n’avais aucune envie c’est temps-ci de sortir de chez moi pourtant j’avais soif comme jamais, je devais me nourrir. C’était essentiel à mon équilibre même s’il était déjà instable. Sa fait longtemps que j’étais dans cette ville pourtant elle m’était complètement étrangère depuis que… depuis que la folie c’est emparé de mon être. Depuis que j’ai tué de plein grés toute ma famille, tous mes amis et celui qui m’étais le plus cher. Il m’avait demandé de le pardonné ! J’en avais été incapable comme j’étais incapable de me pardonné ma folie. Tout cela à cause d’une humaine qui a mis mon Keith sous son charme. Je hais les humains, c’est décidé. C’est même certain. Comment avait il pu me faire sa ? Cette question revenait tellement souvent dans mon esprit que cela en devenait insolent, incessant. C’était devenu l’obsession de ma vie, une question qui ne trouverait jamais sa chère et tendre réponse. Allongée sur le divan en cuir blanc du salon, je réfléchissais à une manière de m’évader. J’avais du mal, beaucoup de mal, à trouver une idée concrète. Depuis 200 ans c’étais la misère pour moi, la dure vérité de la solitude était un mur, une palissade infranchissable à mes yeux. Pourtant je me devais d’essayé de me délivrée cette prison qui m’empêché de reprendre vie en quelque sorte. Tout à coup me vint une idée. Chasser. Cela me rendrait mes forces perdues et cela me permettrait d’oublier mes tracas pendant un temps. La question maintenant était Où ? Et Quand ? La réponse était toute aussi évidente. C’était maintenant, dans l’instant et prés de la où grouillait la nourriture. Prés de la ville. Tout à coup tout devint limpide et en une fraction de seconde, je retirais mes talons aiguille, lâché mes cheveux, ce qui me donnait un air sauvage, attrapais ma veste de fourrure et sortais. Les pans de ma robe de soie glissaient avec douceur sur ma peau d’albâtre, le vent s’engouffrait sous la voilure irisé et passait entre mes jambes. Mes pieds foulaient le sol avec une grâce et une beauté toute neuve. J’étais silencieuse et je me sentais complètement libre en cet instant, je ne pensais plus à rien, sauf à me dégottais une belle proie au sang alléchant et à l’odeur plus que gouteuse. Je réagissais instinctivement, ma conscience était loin derrière moi et cela était tant mieux. Je m’enfonçais profondément dans la humble forêt prés de ma demeure. Je passais aussi furtivement que le vent entre les arbres pourtant tout les animaux ce cachaient, tous les bruits se turent comme s’ils savaient que j’étais une menace. Tout à coup je me stoppais, un bruit se fit entendre non loin de moi. Une odeur vint chatouiller mon fin odorat. C’était une odeur sucré et alléchante mais certainement pas humaine. Un vampire ? Qu’en savais-je ? Peut être ! Je me stoppais et grimpais dans un arbre vivement. Je me mettais à l’abri. Je n'avais pas peur loin de là même, mais c'était l'une de mes technique afin de pouvoir mieux attaqué si jamais je me sentais en danger.